Saint-Priest-en-Jarez

Le Père Noël du lundi en visite à l’Hôpital Nord

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Le Père Noël du lundi et son équipe de bénévoles en visite aux urgences pédiatriques de l’Hôpital Nord pour cette veille de Noël.  Photo Progrès /Maurice PELISSIER « Le Père Noël du Lundi » et son équipe de bénévoles en visite aux urgences pédiatriques de l’Hôpital Nord pour cette veille de Noël.  Photo Progrès /Maurice PELISSIER

 

 

Pour cette veillée de Noël, Gérard Gagnière, et son équipe étaient présents à l’accueil des urgences pédiatriques de l’Hôpital Nord.

Présentez-nous votre association ?

« Au mois de mars 2021 nous avons fêté notre 30e anniversaire. Tous les membres de l’association sont des bénévoles et 95 % de notre budget est investi en faveur des enfants malades. Notre siège social est situé à Montbrison, mais notre action couvre l’ensemble des hôpitaux de la Loire de Firminy à Roanne, en passant par Saint-Priest en Jarez, Saint-Etienne-Bellevue, Saint-Chamond, Montbrison et Feurs. »

Quel est le but principal du Père Noël du Lundi ?

« Apporter un peu de réconfort aux enfants malades et hospitalisés, ainsi qu’à leurs familles. La crise sanitaire que nous vivons ne facilite pas notre tâche, parce qu’actuellement nous ne pouvons pas accéder aux chambres des jeunes malades. Nos visites pour offrir des jouets sont donc un peu moins conviviales. »

Décrivez-nous votre agenda ?

« Avec mes collègues et mon épouse Martine, nous nous occupons pratiquement tous les jours de l’association. Nos activités sont très variées, entre recherche de jouets neufs auprès des grandes surfaces, collecte de bouchons en plastique dirigée par Alain Vicériat et réception de dons offerts par d’autres acteurs du monde associatif.»

Votre plus meilleur et votre plus mauvais souvenir ?

«  J’en ai tellement, que je ne peux pas en citer un en particulier. Pour le pire. Il y a quelques années, un soir de Noël, j’étais en visite dans un hôpital de la région, habillé en père Noël comme le veut la tradition. Des infirmières m’ont demandé de prendre une petite fille de 7 ans dans mes bras, elle était très malade, elle s’appelait Céline. Elle nous a quittés quelques heures après notre visite. »

Votre vœu pour 2022 ?

« Pour 2022 ou les années suivantes, mon vœu le plus cher est qu’un jour notre association ne serve plus à rien, parce qu’il n’y aurait plus d’enfants malades. »